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les poètes sauvages
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16 août 2006

Extrait du Dictionnaire de la Non-Académie de la mouvance des poètes sauvages

forets004

Extrait du Dictionnaire de la Non-Académie
de la mouvance des poètes sauvages
(Acte de naissance en ce 25 juin de l’An de disgrâce 2006)


POETES SAUVAGES définitions

Poètes sauvages au sens de « farouches ».
En ce sens il ne se dit proprement que de certains poètes qui se tiennent dans les lieux éloignés de la fréquentation active des hommes et les plus proches de la nature. Un poète sauvage peut être également  seul dans la multitude, c’est là sa force, non sa faiblesse.

La parole d’un poète sauvage n’est pas une production culturelle liée a un souci de reconnaissance ou bien un pansement sur un ancien traumatisme, elle est une émanation véritable de son être, elle ne peut être séparée ni de son corps dans son expérience physique  ni de son esprit dans l’expérience unique de sa pensée ! .

Poètes Sauvages, se dit aussi, de certains poètes qui vivent ordinairement dans les bois (Sylvae) ou a proximité.
Sans religion, sans désirs de pouvoir ou de puissance, le poète sauvage  n’est point propriétaire encore moins actionnaire et s’il n’est pas lui même exclu il se situe volontiers du coté des exclus plutôt que de se reconnaître dans le camp des inclus qui sont si souvent les assassins de la terre.

Exemples :

« Les poètes sauvages du Mont Popey »

« Là bas sur la colline se trouve  le maquis culturel des poètes sauvages »

« C’est la colline ou sont nés les poètes sauvages un 25 juin 2006 »

Le poète sauvage ne se reconnaît pas dans les occupations de la multitude, il vit en elle , souffre et jouit en elle, mais il sait lui, qu’il la traverse ; que la vie ici n’est qu’un passage.
Il sait aussi que la parole est sacrée, qu’elle peut être  une arme redoutable et que chacun en cela est responsable devant l’univers de ses dires autant que de ses actes.
Il reconnaît chacun comme son frère et si celui-ci semble s’égarer dans la médiocrité, dans la rivalité, dans la haine ou la violence il ne le suit pas sur ce chemin mais le reconnaît comme un frère momentanément perdu.

Exemples

« Ce jeune poète est un poète sauvage qui ne se montre jamais dans le monde mais vit constamment dans et avec le monde». 

« Ce poète sauvage considère son ennemi comme celui qui le fera avancer dans sa quête de sagesse, celui qui lui ouvrira les portes de la connaissance en le forçant a aiguiser ses propres armes»

Poète Sauvage, signifie aussi que ce poète n'est pas apprivoisé, ne sera jamais apprivoisé, en cela il ne se reconnaîtra nul maître, ne respectera nulle hiérarchie, n’obéira a aucun ordre. Il n’y a pour lui ni être supérieur ni être inférieur.
En ce sens, se dit généralement de tous les poètes sauvages qui sont par définition ni domestiques ni domestiqués, ni préoccupés de courtisanerie comme la plupart des poètes contemporains.

« C’est un poète sauvage il n’appartient à aucune école, à aucun mouvement »

« Ce poète sauvage ne se revendique pas poète sauvage, il n’en éprouve nul besoin, il l’est par essence autant que par nécessité »

« Ce poète sauvage est sorti du ventre de tourbe où il retournera , il n’a de véritable compte a rendre qu’à la terre sa mère et qu’à son père le ciel ! »


Poète Sauvage, Se dit d'un poète qui se plait le plus souvent à vivre seul, et qui par bizarrerie d'humeur évite la fréquentation du monde mais cultive les grandes amitiés plutôt que les réseaux. le poète sauvage ne communique pas il écoute et il parle ! le poète sauvage ne se connecte  pas il lutte ! Le poète sauvage ne cherche pas a séduire il se contente d’être !.   

«Ce poète sauvage a le sens de la parole donnée »

« Ce poète sauvage est dans sa vérité, il parle, et beaucoup l’écoutent comme si jusque là ils n’avaient pas écouté »

Poètes sauvages, se dit aussi de certains poètes comme de certaines plantes, certains fruits qui viennent naturellement, sans qu'on prenne soin de les greffer, de les cultiver, ces poètes sauvages refusent tout système qui aurait velléité de les dresser, de les classer, de les étiqueter a seule fin de les exploiter, de les vendre comme produits liés a une obligation de résultats, de les nier en tant que poètes pour les utiliser comme outils rentables jusqu'à leur usure inévitable et à leur rejet !.


le poète sauvage est en cela semblable à l’ olivier sauvage, le figuier sauvage, le pommier sauvage, la chicorée sauvage, la laitue sauvage !

On dit de la parole  poétique de ces poètes sauvages, qu’elle est sauvage, qu’elle a quelque chose de sauvage, pour dire qu'elle a quelque chose de rude, d'extraordinaire, et qui choque l'usage, l’entendement commun, qu’elle remue les bonnes consciences, qu’elle bouscule l’esprit englué dans le confort, qu’elle dérange ceux qui se croient hors d’atteinte…

Une façon de parler de poète sauvage, un procédé de poète  sauvage : une façon de parler ou d'agir franche, rude, extraordinaire, non conventionnelle, une façon de dire , de s’élever  contre toutes normes et toutes morales qui étouffent la vérité de l’être pour mieux le soumettre.

Enfin on peut dire d’un jeune poète sauvage qu’il est un jeune poète venu sans culture à la poésie sauvage mais qui bientôt aidé par ses frères sauvages accèdera a la parole vraie, nettoyée des scories de l’Ego, la parole sauvage d’un poète sauvage reconnu par ses frères sauvages en toute fraternité

Ex

« Cela sent le jeune poète sauvage ! ».

« C'est un pays de jeunes poètes sauvages en herbe !  »

«  Il y a de plus en plus de tribus de poètes sauvages par ici ! »

«  Cet enfant a dans les veines du sang de poète sauvage !  » 

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